Partition Batterie – Claude François – Alexandrie Alexandra

« Alexandrie Alexandra » de Claude François est l’un des titres disco français les plus électrisants et emblématiques de la fin des années 1970 — une célébration du rythme, de la joie et du glamour musical. Sortie en mars 1978, peu après la mort tragique de François, la chanson devient instantanément un classique. Mais pour les amateurs de batterie, elle est particulièrement marquante : le groove est serré, vibrant, et essentiel à l’énergie irrésistible du morceau.

L’histoire de cette chanson commence avec la volonté de Claude François de se réinventer musicalement. Au milieu des années 70, la vague disco déferle sur le monde, et François — toujours à l’affût des tendances — souhaite insuffler cette énergie à la pop française. Il s’associe alors à ses fidèles collaborateurs Jean-Pierre Bourtayre et Étienne Roda-Gil pour créer quelque chose de fort. L’idée est de marier le romantisme lyrique à la française avec le pouls du disco à l’américaine. Les paroles évoquent une fantaisie exotique autour d’Alexandrie, la ville égyptienne (clin d’œil aussi au lieu de naissance de François), et “Alexandra”, une muse fictive.

La composition repose largement sur une orchestration luxuriante, des lignes de basse groovy et, surtout, une batterie puissante et syncopée. Là où les anciens succès de François avaient souvent une teinte plus chanson française, « Alexandrie Alexandra » explose de vitalité rythmique. La batterie — jouée en studio par les meilleurs musiciens de session français — délivre un rythme disco entraînant : grosse caisse en “four-on-the-floor”, charleston précis, coups de caisse claire tranchants, et accents roulants sur les toms. Ces éléments percussifs donnent à la chanson son urgence et son mouvement, propulsant les danseurs sur la piste et maintenant l’énergie au plus haut du début à la fin.

Bien que Claude François n’ait jamais interprété « Alexandrie Alexandra » en concert (il est décédé quelques jours avant sa sortie), la chanson devient l’un des moments forts de nombreux hommages et émissions télévisées. Les danseuses surnommées Les Claudettes avaient déjà répété des chorégraphies pour elle, et elle sera ensuite souvent mise en scène dans des rétrospectives disco à la télévision française.

Le morceau devient un hymne posthume — un adieu plein de vie. Son énergie rythmique, portée par la batterie, contraste avec la tristesse liée à la disparition de François, créant un contraste émotionnel saisissant. Aujourd’hui encore, il demeure l’un des titres disco les plus aimés de l’histoire de la pop française.

Pour les passionnés de batterie, « Alexandrie Alexandra » est une véritable leçon de rythme disco — percutant, dansant, et débordant d’élégance joyeuse. Une preuve que la percussion peut porter bien plus qu’un simple tempo : elle peut créer toute une atmosphère.