L’enseignement artistique spécialisé en France repose sur un écosystème riche, structuré mais complexe, composé de nombreux établissements, diplômes, dispositifs pédagogiques et acteurs institutionnels. Que l’on soit élève, parent, artiste, enseignant ou porteur de projet, il peut être difficile de s’y retrouver parmi les sigles, les niveaux de formation, les structures et les voies d’accès.
Chaque entité joue un rôle spécifique et complémentaire dans l’accompagnement des parcours artistiques, qu’ils soient amateurs, pré-professionnels ou professionnels.
Les établissements d'Enseignement Artistique
L’enseignement artistique spécialisé en France s’inscrit dans une tradition ancienne et profondément ancrée dans la vie culturelle du pays. Depuis la création du Conservatoire de Paris en 1795, sous la Révolution, la France a structuré un réseau unique d’établissements destinés à la formation des artistes, qu’ils soient amateurs, en voie de professionnalisation ou déjà professionnels. Cette organisation repose sur un maillage territorial fin, encadré par l’État et les collectivités, garantissant un accès large et progressif à la culture et à la pratique artistique.
CRC (Conservatoires à Rayonnement Communal)
Les CRC sont des établissements d’enseignement artistique spécialisés gérés par une commune. Ils font partie du maillage national des conservatoires classés par le ministère de la Culture, mais à un niveau plus local. Leur mission principale est d’assurer une formation artistique de proximité, accessible à un large public, dans les domaines de la musique, de la danse et parfois du théâtre.
CRI (Conservatoires à Rayonnement Intercommunal)
Les CRI sont des établissements d’enseignement artistique spécialisés gérés par une intercommunalité (communauté de communes, d’agglomération, ou métropole). Ils remplissent une mission de service public culturel à l’échelle d’un territoire élargi, regroupant plusieurs communes autour d’un même projet artistique et pédagogique.
CRD (Conservatoires à Rayonnement Départemental)
Les CRD sont des établissements d’enseignement artistique labellisés par l’État, placés sous la responsabilité des départements ou des grandes intercommunalités. Ils occupent une place centrale dans le dispositif national de formation artistique, en proposant une offre équilibrée entre formation amateur de haut niveau et parcours pré-professionnels.
CRR (Conservatoires à Rayonnement Régional)
Les CRR représentent le plus haut niveau des conservatoires classés par l’État dans le cadre de l’enseignement artistique spécialisé. Implantés dans les grandes villes ou les métropoles régionales, les CRR offrent une formation artistique d’excellence, à la fois pour les amateurs très avancés et pour les étudiants en voie de professionnalisation.
CNSMD (Conservatoires National Supérieur de Musique et Danse)
Les CNSMD sont les établissements français de référence pour la formation supérieure des artistes musiciens, danseurs et compositeurs. Il en existe deux en France :
– Le CNSMD de Paris, fondé en 1795, l’un des plus anciens et prestigieux conservatoires d’Europe.
-Le CNSMD de Lyon, fondé en 1980, reconnu pour son ouverture artistique et sa pédagogie innovante.
Ces deux institutions sont placées sous la tutelle directe du ministère de la Culture et délivrent des diplômes de niveau Licence et Master, reconnus au niveau européen.
En complément des conservatoires publics, la France compte un grand nombre d’écoles associatives ou privées qui proposent des enseignements artistiques dans des cadres variés. Ces structures jouent un rôle important dans la diversité de l’offre culturelle, notamment en milieu rural, dans les musiques actuelles, ou pour des publics spécifiques.
PESMD
Ce sont des établissements d’enseignement supérieur Musique et Danse, habilités par le ministère de la Culture, qui forment des musiciens, danseurs et futurs enseignants à un haut niveau professionnel.
Créés à partir des années 2000 pour décentraliser l’enseignement artistique supérieur (historiquement concentré à Paris et Lyon dans les CNSMD), les PESMD sont aujourd’hui des acteurs incontournables de la formation artistique en région.
Missions principales
Les PESMD ont pour objectifs de :
– Former des interprètes de haut niveau, dans toutes les esthétiques (classique, contemporaine, jazz, musiques actuelles…)
– Préparer les étudiants au Diplôme d’État (DE) pour enseigner dans les conservatoires
– Délivrer le DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien) ou DNSPD (danseur), en lien avec des universités partenaires
– Favoriser l’insertion professionnelle grâce à une formation complète, mêlant pratique artistique, culture, pédagogie et connaissance du secteur.
Il existe plusieurs Pôles répartis sur le territoire français, chacun avec ses spécificités :
PESMD Bordeaux Nouvelle-Aquitaine
Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB)
ESMD – École Supérieure Musique et Danse Hauts-de-France – Lille
Pôle Aliénor – Poitiers / Limoges
Pont Supérieur – Nantes / Rennes
IESM – Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique – Aix-en-Provence
ISDAT – Institut Supérieur des Arts de Toulouse
ESMDM – Montpellier
Diplômes délivrés
Les Pôles supérieurs peuvent délivrer :
Le DNSPM ou DNSPD (niveau licence – Bac+3)
Le Diplôme d’État (DE) de professeur de musique ou danse
Parfois une Licence universitaire associée (via partenariat avec les universités)
Admission
L’accès aux Pôles supérieurs se fait sur concours très sélectif, basé sur :
le niveau artistique (souvent équivalent à un DEM ou CPES)
une épreuve d’instrument/chant/danse
un entretien de motivation
parfois des épreuves complémentaires (formation musicale, analyse, culture chorégraphique…)
Les cycles de l'Enseignement Artistique
Avant d’aborder les différents diplômes délivrés dans les conservatoires, il est essentiel de comprendre le fonctionnement des cycles d’apprentissage qui structurent l’enseignement artistique en France. Ces cycles, mis en place dans les conservatoires à rayonnement communal, intercommunal, départemental ou régional, permettent une progression pédagogique cohérente, adaptée à chaque profil d’élève, qu’il s’agisse de découverte, de perfectionnement ou de préparation à la professionnalisation.
Le fonctionnement des cycles en conservatoire
L’enseignement artistique dans les conservatoires classés (CRC, CRI, CRD, CRR) est organisé selon une progression pédagogique en cycles, similaire à celle de l’Éducation nationale. Ces cycles permettent un suivi structuré et individualisé des élèves, en musique, danse ou théâtre.
Objectifs des cycles
– Organiser la progression des apprentissages (techniques, artistiques, culturels)
– Proposer des étapes claires avec des bilans réguliers
– Adapter l’enseignement aux différents âges, niveaux et projets (amateur ou professionnel)
Les principaux cycles
Cycle I : Découverte et initiation
– Durée moyenne : 3 à 5 ans
– Âge d’entrée : 6 à 8 ans (ou plus tard pour les débutants adultes)
– Objectifs : Découvrir la discipline / Acquérir les bases techniques et musicales / Apprendre à écouter, reproduire, se repérer
– Contenu : cours individuels + formation musicale + pratique collective
Cycle II : Approfondissement
– Durée moyenne : 3 à 5 ans
– Âge : en général à partir de 11-12 ans, selon la progression
– Objectifs : Renforcer la technique / Développer l’autonomie artistique / affirmer l’expression personnelle
– Contenu : cours renforcés + formation musicale + pratiques collectives + Concert ou spectacle fréquent.
Cycle III : Perfectionnement
– Durée : 2 à 4 ans
– Objectifs : Atteindre un niveau amateur très avancé ou semi-professionnel / Préparer un projet artistique personnel (concert, audition, création…) / Se positionner : poursuite en amateur ou entrée en cycle spécialisé
À la fin de ce cycle, l’élève peut obtenir un Certificat de fin d’études, validant son parcours.
Cycle III renforcé : le cycle spécialisé
Le CS est proposé dans les CRD et les CRR, il prépare aux diplômes : DEM (musique), DEC (danse), DET (théâtre)
– Conditions d’entrée : audition / sélection
– Durée : 2 à 4 ans
– Contenu : Formation technique poussée / Interprétation ou création / Formation musicale/culture chorégraphique/culture théâtrale approfondie / Nombreuses pratiques collectives et scéniques
Cycles pré-supérieurs et supérieurs
CPES (Cycle Préparatoire à l’Enseignement Supérieur)
– Objectif : préparer les concours d’entrée dans les CNSMD ou Pôles sup
– Durée : 1 à 2 ans
– Sélectif et très exigeant
CEPI (Cycle d’Enseignement Professionnel Initial) (Anciennement COP )
Cycle préparant aux concours d’entrée dans les établissements d’enseignement supérieur artistique. Il est proposé dans certains CRR/CRD. Il permet d’approfondir ses compétences avant l’enseignement supérieur.
Les diplômes de l'Enseignement Artistique
L’enseignement artistique en France repose sur un système structuré, progressif et reconnu, permettant d’accompagner les élèves tout au long de leur parcours, de l’initiation à la professionnalisation.
Les diplômes ont des fonctions diverses : certains valident des acquis techniques et artistiques à un niveau avancé, d’autres permettent l’accès à l’enseignement supérieur spécialisé, tandis que d’autres encore sont nécessaires pour enseigner la musique, la danse ou le théâtre dans les structures publiques.
Leur obtention repose à la fois sur des exigences pédagogiques, des évaluations artistiques, et un engagement profond dans la discipline choisie. Ils s’adressent aux élèves avancés, aux futurs artistes professionnels, et aux enseignants en formation.
CFE ou CEM
Le CFE (Certificat de Fin d’Études) ou CEM (Certificat d’Études Musicales) est une attestation délivrée à la fin du Cycle 3 amateur dans les conservatoires. Il marque l’aboutissement d’un parcours complet et structuré d’apprentissage artistique, notamment en musique.
Le CFE/CEM n’est pas un diplôme national officiel comme le DEM, mais il est reconnu dans le réseau des conservatoires. Il valorise un parcours artistique complet, utile dans le cadre de candidatures en ensembles, projets collectifs ou dossiers artistiques (comme le bac option musique, ou l’entrée en CPES ou CEPI).
DEM, DEC, DET
Le DEM (Diplôme d’Études Musicales), DEC (Diplôme d’Études Chorégraphiques), DET (Diplôme d’Études Théâtrales) sont des diplômes pré-professionnels délivrés par les CRR ou certains CRD. Ils marquent l’aboutissement d’un parcours spécialisé et exigeant en musique, reconnus dans tout le réseau des conservatoires français. Ils sont valorisés dans les concours d’entrée des établissements supérieurs (CNSMD, PSPBB, PESMD, etc.).
Ils n’ont pas de valeur universitaire officielle (ce n’est pas un Bac+3), mais ils sont souvent exigés pour entrer en CPES, CEPI, ou DNSPM.
Une fois le DEM (DEC ou DET) obtenu, l’élève peut :
– Présenter les concours d’entrée dans les établissements supérieurs (CNSMD, Pôles sup, etc.) ;
– Intégrer un Cycle Préparatoire à l’Enseignement Supérieur (CPES) ou un CEPI
Il y a quelques années il s’appelait le DNOP (Diplôme National d’Orientation Professionnelle)
DE
Le Diplôme d’État (DE) est un diplôme professionnel national délivré par le ministère de la Culture, qui atteste des compétences pédagogiques, artistiques et culturelles nécessaires pour enseigner dans les conservatoires et structures d’enseignement artistique. Il est considéré comme un niveau BAC +3.
Il concerne les trois grandes disciplines artistiques : Musique, Danse (classique, contemporaine, jazz) et Théâtre.
Le DE est requis pour enseigner dans les conservatoires classés (CRC, CRI, CRD, CRR), en tant qu’assistant d’enseignement artistique (ATEA) ou professeur (PEA) selon le concours obtenu.
Il constitue un référentiel de qualité pédagogique et un passage incontournable pour toute personne souhaitant s’installer durablement comme enseignant artistique dans le secteur public ou associatif structuré.
Objectifs du DE
– Former des enseignants-artistiques compétent*, capables de transmettre leur discipline à différents niveaux
– Articuler les savoirs pédagogiques, techniques, artistiques et culturels
– Préparer à l’exercice du métier dans des contextes variés : cours individuels, collectifs, CHAM/CHAD, projets culturels, inclusion, territoires, etc…
Organisation de la formation
Le DE peut-être obtenu par la formation initiale, il est délivré après une formation de 2 ou 3 ans dans un établissement habilité (CNSMD, CEFEDEM, Pôle supérieur…), incluant des enseignements artistiques, pédagogiques et des stages en situation.
Cette formation comprend :
Un volet pédagogique
Didactique de la discipline, méthodologie, psychologie de l’élève, organisation des cycles.
Un volet artistique et technique
Perfectionnement personnel en pratique artistique (instrument, voix, danse, jeu…), culture de la discipline.
Des stages professionnels
Immersion dans des conservatoires ou structures culturelles, avec analyse et retours pédagogiques
Un mémoire ou dossier professionnel
Réflexion critique sur une thématique pédagogique ou artistique, liée à l’expérience de terrain
Conditions d’accès
L’entrée en formation DE est sélective, sur concours ou dossier + audition / entretien.
Critères requis
– Excellent niveau artistique dans la discipline concernée
– Projet professionnel solide dans l’enseignement artistique
– Niveau équivalent au DEM / DEC / DET ou au DNSPM selon les cas.
Le Diplôme d’État peut aussi être obtenu par la voie de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), ce qui est une modalité importante et trop souvent méconnue.
Conditions d’éligibilité à la VAE
– Justifier d’au moins un an d’expérience professionnelle continue ou équivalente à 1 607 heures (soit un temps plein annuel) dans la discipline concernée
L’expérience peut avoir été acquise en tant que salarié, indépendant, intermittent, ou bénévole, dans des contextes d’enseignement artistique avérés.
Déroulement de la VAE
– Dossier de recevabilité : première étape à déposer auprès de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) ou d’un organisme désigné par le ministère (Pôle Supérieur)
– Dossier de validation : le candidat y présente en détail ses expériences, démarches pédagogiques, projets artistiques…
– Entretien avec un jury : composé de professionnels qualifiés (enseignants, directeurs, inspecteurs…).
– Décision du jury : le DE peut être accordé en totalité, en partie (avec prescriptions), ou refusé.
En cas de validation partielle, le candidat peut compléter son parcours par des modules de formation ciblés, pour ensuite obtenir le diplôme complet.
Le DE permet :
– l’accès aux concours ATEA et PEA de la Fonction Publique Territoriale
– l’exercice de l’enseignement dans des conservatoires classés, écoles associatives ou structures privées ;
– la poursuite vers le CA (Certificat d’Aptitude), diplôme de niveau supérieur pour enseigner en CRR ou dans l’enseignement supérieur.
CA
Le Certificat d’Aptitude (CA) est le diplôme le plus élevé dans le champ de l’enseignement artistique spécialisé en France. Délivré par le ministère de la Culture, il atteste de compétences pédagogiques, artistiques, culturelles et réflexives d’un niveau d’excellence. Il concerne les disciplines Musique, Danse (classique, contemporaine, jazz) et Théâtre. Il est considéré comme un niveau BAC +5.
Le CA vise à former des enseignants-artistes de haut niveau, capables :
– d’intervenir dans des contextes pédagogiques complexes ou de haut niveau (notamment dans les CRR et établissements supérieurs) ;
– de participer à la réflexion et à la mise en œuvre des politiques pédagogiques
– de former à leur tour des enseignants, dans les CEFEDEM, Pôles supérieurs ou CNSMD
– d’exercer des fonctions de coordination, direction pédagogique ou encadrement.
Contenu de la formation
Le CA peut être préparé :
– dans les CNSMD (Paris ou Lyon), souvent en lien avec des masters d’interprétation ou de pédagogie ;
– dans certains Pôles supérieurs ou CEFEDEM pour certaines disciplines ou via la VAE.
La formation est exigeante et comprend :
– des enseignements pédagogiques avancé* : méthodologie, didactique, analyse critique, formation de formateurs, innovation pédagogique…
– un approfondissement artistique de haut niveau
– un mémoire professionnel ou de recherche
– des stages en responsabilité, parfois en co-intervention dans des établissements de formation de futurs enseignants.
Conditions d’accès
Le CA est accessible :
– après l’obtention du DE et/ou du DNSPM / DNSPD / DNSPC (ou diplôme équivalent reconnu)
– sur concours sélectif organisé par les CNSMD, sur dossier + audition + entretien
– ou par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), sous conditions.
Le niveau artistique et pédagogique demandé est très élevé, notamment pour les disciplines rares ou à fort enjeu professionnel (chant, direction d’orchestre, théâtre, composition…).
Débouchés et reconnaissance
Le CA permet :
– l’accès aux postes de professeur dans les CRR, notamment dans les cycles spécialisés, CEPI ou CPES
– l’enseignement dans les Pôles supérieurs, CEFEDEM, CFMI, voire universités
– des fonctions de coordination pédagogique, voire de direction de département ou de structure
– une reconnaissance nationale et internationale dans le domaine de la transmission artistique.
DNSPM (Musicien), DNSPC (comédien), DNSPD (Danseur)
Le DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien) est un diplôme d’enseignement supérieur artistique, délivré par des établissements habilités par le ministère de la Culture. Il vise à former des musiciens professionnels dans les domaines de l’interprétation, de la création ou de la direction, en musique classique, contemporaine, ancienne, jazz ou musiques actuelles.
Le DNSPM a pour objectif de :
– former des artistes-musiciens autonomes, capables de mener une carrière dans les secteurs du concert, de la création, de la scène ou de l’enseignement
– permettre une insertion professionnelle dans le milieu musical national et international
– préparer les étudiants à poursuivre vers un master ou à obtenir des diplômes pédagogiques comme le Diplôme d’État.
Le DNSPM est préparé dans les :
– Pôles d’Enseignement Supérieur Musique et Danse (PESMD)
– Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB)
– ESMD (École Supérieure Musique et Danse Lille)
– Pôle Aliénor (Poitiers)
– CNSMD de Paris et de Lyon
Ces établissements sont souvent partenaires d’universités, permettant une double inscription DNSPM + Licence de musicologie.
Organisation des études
Le DNSPM se prépare en trois ans (niveau Bac+3), avec une charge horaire importante et un suivi individualisé.
Le cursus inclut :
– cours individuels dans la discipline principale (instrument, chant, composition, direction…)
– pratique collective : musique de chambre, ensemble, orchestre, création…
– culture musicale et artistique : analyse, histoire, esthétique, improvisation, écriture
– projets artistiques personnels
– formation à la scène, à la gestion de carrière, à l’environnement professionnel
– stages ou partenariats professionnels.
Conditions d’accès
Le DNSPM est accessible sur concours d’entrée, très sélectif.
Conditions :
– Niveau artistique équivalent à un DEM ou CPES
– Programme imposé + épreuves écrites/orales selon les établissements
– Motivation à intégrer une formation exigeante et professionnalisante.
Les débouchés du DNSPM sont nombreux :
– Carrière de musicien professionnel : soliste, ensemble, orchestre, musique de scène, musiques actuelles…
– Création de projets artistiques personnels
– Accès au DE** (souvent intégré au cursus via un double diplôme)
– Poursuite en Master (musique, recherche, pédagogie…)
– Préparation aux concours des orchestres ou de l’enseignement supérieur
DUMI
Le DUMI, ou Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant, est un diplôme professionnel reconnu par l’État, délivré à l’issue d’une formation spécifique à la médiation musicale et à l’intervention artistique en milieu scolaire et socio-culture*.
Le DUMI forme des artistes-pédagogues capables d’imaginer, animer et transmettre la musique dans des contextes variés, en particulier auprès des enfants et des publics éloignés de la culture.
Finalités du diplôme
– Former des musiciens pluridisciplinaires et autonomes dans leur pratique artistique
– Développer des compétences solides en pédagogie active, en animation musicale et en gestion de projets culturels
– Permettre d’intervenir dans les écoles maternelles et élémentaires, mais aussi dans des structures sociales, médico-sociales, associatives, culturelles…
La formation au DUMI est assurée dans les CFMI (Centres de Formation de Musiciens Intervenants), rattachés à des universités :
– CFMI d’Orsay (Université Paris-Saclay)
– CFMI de Lille (Université de Lille)
– CFMI de Lyon (Université Lumière Lyon 2)
– CFMI de Tours, Rennes, Poitiers, Aix-Marseille, Toulouse, etc.
Chaque CFMI développe des spécificités pédagogiques, mais tous délivrent le même diplôme reconnu nationalement.
Contenu de la formation
La formation dure 2 ans (équivalent Bac+3), en formation initiale ou continue, et inclut :
– Formation artistique : pratique instrumentale et vocale, expression corporelle, improvisation, écriture, direction d’ensembles vocaux ou instrumentaux adaptés aux enfants.
– Formation pédagogique : didactique, pédagogie musicale active (méthodes actives, éveil musical), connaissance de l’enfant, psychologie de l’apprentissage.
– Intervention en milieu scolaire : stages en école maternelle et élémentaire, co-interventions avec les enseignants, conception de séquences pédagogiques.
– Culture et médiation : projets artistiques, culture musicale, travail collectif, mise en réseau, partenariats.
Conditions d’accès
L’entrée en CFMI se fait sur concours, composé en général de :
– tests de pratique musicale (instrument, chant, rythme)
– épreuve de créativité ou d’improvisation
– entretien de motivation et évaluation du parcours personnel.
Les candidats doivent avoir un bon niveau musical, une forte appétence pour la pédagogie, et souvent une expérience en animation ou en intervention musicale.
Débouchés professionnels
Le musicien intervenant peut exercer :
– en écoles maternelles et élémentaires, souvent en lien avec les équipes enseignantes ou les collectivités
– dans les établissements d’enseignement artistique (conservatoires, écoles associatives)
– au sein de projets culturels de territoire, d’actions de médiation, ou dans le secteur médico-social
– dans des orchestres ou compagnies développant des programmes d’éducation artistique.
Le DUMI ne permet pas d’accéder aux concours de professeur en conservatoire (PEA/ATEA), mais certains DUMISTES évoluent vers ces fonctions après une validation complémentaire (DE, VAE, etc.).
Les grades de l'Enseignement Artistique dans la Fonction Publique Territoriale
En France, une grande partie de l’enseignement artistique spécialisé (Musique, Danse, Théâtre, Arts Plastiques) est assurée par des établissements publics gérés par les collectivités locales (villes, départements, intercommunalités). À ce titre, les enseignants qui y exercent relèvent de la Fonction Publique Territoriale (FPT).
L’accès à ces postes est encadré par une organisation statutaire précise, avec des grades spécifiques adaptés aux missions pédagogiques et artistiques. Ces grades déterminent non seulement le niveau de recrutement et de responsabilité, mais aussi l’évolution de carrière et la rémunération des enseignants.
Ces grades sont principalement au nombre de trois :
ATEA (ou AEA) – Assistant d’Enseignement Artistique
PEA – Professeur d’Enseignement Artistique
Chaque grade correspond à un niveau de diplôme requis, à des compétences attendues, et à des missions spécifiques dans le cadre des conservatoires.
ATEA – Assistant d’Enseignement Artistique
L’Assistant Territorial d’Enseignement Artistique est un enseignant artistique titulaire de la Fonction Publique Territoriale. Ce grade correspond à la catégorie B, et s’adresse aux enseignants intervenant dans les conservatoires publics classés (CRC, CRI, parfois CRD), mais aussi dans d’autres structures culturelles territoriales.
Missions
L’ATEA assure des missions pédagogiques variées, dans un cadre adapté à la formation amateur ou initiation artistique :
– Dispenser un enseignement spécialisé en Musique, Danse ou Théâtre, souvent jusqu’au Cycle II
– Accompagner les élèves dans leurs premiers apprentissages et leur progression individuelle
– Encadrer des pratiques collectives (chorales, ensembles, ateliers…)
– Participer aux projets pédagogiques et culturels de l’établissement (auditions, spectacles, partenariats…)
Le rôle de l’ATEA est pédagogique mais aussi artistique, avec la possibilité d’intervenir dans des projets transversaux ou d’éveil artistique.
Conditions d’accès
Le grade d’ATEA est accessible :
– Par concours externe ouvert aux titulaires du Diplôme d’État (DE) dans la discipline concernée (ou diplôme équivalent reconnu par l’État)
– Par concours interne ou promotion pour les agents déjà en poste
– Par recrutement direct en contractuel sur des postes vacants.
Cadre statutaire
– Catégorie : B
– Filière : Culturelle
– Cadre d’emplois : Assistants territoriaux d’enseignement artistique
– Grade(s) : Assistant / Assistant principal de 2e ou 1re classe
– Heures devant élèves : 20 heures
Les ATEA sont placés sous l’autorité du directeur du conservatoire ou du service culturel.
Évolution de carrière
Un ATEA peut :
– Évoluer vers le grade de Professeur d’Enseignement Artistique (PEA) par promotion interne ou concours (catégorie A)
– Accéder à des responsabilités pédagogiques ou de coordination
PEA – Professeur d’Enseignement Artistique
Le Professeur Territorial d’Enseignement Artistique (PEA) est un enseignant titulaire de la Fonction Publique Territoriale appartenant à la catégorie A. Il exerce dans les conservatoires publics (principalement CRD et CRR) ou dans des structures culturelles municipales ou intercommunales.
Ce grade correspond à un niveau d’expertise reconnu, tant sur le plan artistique que pédagogique. Le PEA est au cœur de la transmission de l’art et de la culture au sein des collectivités territoriales.
Missions
Le PEA est chargé de :
– Dispenser un enseignement artistique spécialis dans sa discipline (Musique, Danse, Théâtre), du Cycle I jusqu’au Cycle Spécialisé (voire CPES selon l’établissement)
– Concevoir et mettre en œuvre des projets pédagogiques et artistiques ambitieux
– Assurer le suivi individualisé des élèves, y compris dans des parcours pré-professionnels (DEM, CEPI, etc.)
– Encadrer des pratiques collectives et participer à la vie artistique de l’établissement (concerts, créations, masterclasses…) ;
– Collaborer avec les équipes pédagogiques et participer activement aux projets de l’établissement (créations, partenariats, actions culturelles, CHAM/CHAD…).
Dans certains cas, le PEA peut également exercer des fonctions de coordination pédagogique.
Conditions d’accès
Le PEA est recruté :
– Par concours externe ouvert aux titulaires du Certificat d’Aptitude (CA) ou du Diplôme d’État (DE)
– Par concours interne ou promotion pour les assistants d’enseignement artistique (ATEA)
– Par voie contractuelle en l’absence de titulaires, notamment pour les remplacements.
Cadre statutaire
– Catégorie : A
– Filière : Culturelle
– Cadre d’emplois : Professeurs territoriaux d’enseignement artistique
– Grades : Professeur / Professeur principal
– Heures devant élèves : 16 heures
Évolution de carrière
Le PEA peut :
– Accéder au grade de professeur principal (par avancement de grade)
– Être nommé coordinateur de département ou de discipline
– Accéder, sous conditions, à des postes de **direction pédagogique ou administrative** dans les conservatoires
– Postuler à l’enseignement dans les Pôles supérieurs ou au CNSMD s’il possède le CA.
Les centres de formation en lien avec l'Enseignement Artistique
En France, l’enseignement artistique est structuré non seulement autour des conservatoires et établissements supérieurs (CNSMD, Pôles supérieurs), mais aussi autour de centres de formation dédiés à la professionnalisation des enseignants et intervenants artistiques. Parmi eux, deux réseaux se distinguent :
Les CEFEDEM – Centres de Formation des Enseignants de la Musique et de la Danse
C’ est un établissement d’enseignement supérieur artistique, habilité par le ministère de la Culture, qui prépare au Diplôme d’État (DE) de professeur de musique ou de danse.
Missions principales
– Former des pédagogues de haut niveau, capables d’enseigner dans les conservatoires classés (CRC, CRD, CRR)
– Développer les compétences artistiques, pédagogiques, culturelles et réflexives des futurs enseignants
– Accompagner aussi des professionnels en reconversion ou en formation continue.
Quelques CEFEDEM en France :
– CEFEDEM Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
– CEFEDEM Île-de-France (Aubervilliers)
– CEFEDEM de Normandie (Rouen)
– CEFEDEM de Nouvelle-Aquitaine (Poitiers)
– CEFEDEM Sud (Aubagne)
– CEFEDEM Bourgogne-Franche-Comté (Dijon)
> D’autres établissements comme les CNSMD ou les Pôles supérieurs préparent également au DE, mais les CEFEDEM s’y consacrent entièrement.
Les CFMI – Centres de Formation de Musiciens Intervenants
Ce sont des structures universitaires qui forment des musiciens à l’intervention artistique en milieu scolaire, périscolaire et socio-culturel. Ils délivrent le DUMI (Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant), équivalent à une licence professionnelle.
Missions principales
– Former des musiciens pédagogues polyvalents, capables de concevoir et d’animer des projets artistiques et éducatifs, notamment auprès des enfants
– Favoriser l’accès à la culture musicale dès le plus jeune âge, dans une logique de médiation et de lien avec les territoires.
Les CFMI en France :
– CFMI d’Orsay (Université Paris-Saclay)
– CFMI de Lyon (Université Lumière Lyon 2)
– CFMI de Lille (Université de Lille)
– CFMI de Poitiers
– CFMI de Toulouse
– CFMI de Tours
– CFMI de Rennes
– CFMI d’Aix-en-Provence
La DRAC - Direction Régionale des Affaires Culturelles
C’ est un service déconcentré du ministère de la Culture, présent dans chaque région française. Elle représente l’État sur le territoire en matière de politique culturelle, de patrimoine, de création artistique, d’éducation artistique et culturelle (EAC) et de spectacle vivant.
Missions générales
La DRAC a pour mission de :
– mettre en œuvre, au niveau régional, les orientations nationales du ministère de la Culture
– accompagner, financer et évaluer les projets culturels portés par les collectivités, associations, établissements ou artistes
– piloter les dispositifs de soutien à la création, à la diffusion et à la transmission artistique
– veiller à la préservation du patrimoine, à l’**architecture et à la qualité de l’aménagement culturel du territoire.
La DRAC joue un rôle clé dans le réseau des conservatoires, en lien avec les collectivités territoriales :
– Elle participe à l’attribution ou au renouvellement du classement des conservatoires (CRC, CRI, CRD, CRR), selon des critères pédagogiques, artistiques et administratifs précis.
– Elle veille à l’application du Schéma National d’Orientation Pédagogique (SNOP) en musique, danse et théâtre.
– Elle soutient les projets structurants dans les domaines de la formation, de la création et de la médiation culturelle.
– Elle peut financer :
– des actions pédagogiques innovantes (pratiques collectives, inclusion, interdisciplinarité…) ;
– des résidences d’artistes en conservatoire
– des projets liés à l’éducation artistique et culturelle (EAC)
– des formations ou équipements spécifiques pour les établissements.
Organisation territoriale
Chaque région possède une DRAC, dirigée par un directeur régional, avec plusieurs services spécialisés, dont :
– Service de la création artistique
– Service de l’action culturelle et territoriale
– Service du patrimoine
– Un référent enseignement artistique pour chaque région
Ces équipes travaillent en coordination avec les élus locaux, les conservatoires, les écoles supérieures, les structures culturelles et les ministères partenaires (Éducation nationale, Collectivités territoriales, etc.).
D'autres acronymes à connaitre
EAC
L’Éducation Artistique et Culturelle est une politique publique essentielle portée conjointement par le ministère de la Culture, le ministère de l’Éducation nationale, et les collectivités territoriales. Elle vise à garantir à chaque jeune – de la maternelle à l’université – un parcours d’accès à la culture, à la création artistique et aux patrimoines, tout au long de sa scolarité.
Objectifs de l’EAC
Elle repose sur une ambition forte : permettre à tous les élèves, quel que soit leur milieu, de rencontrer les arts, les artistes et les œuvres, tout en développant leur propre pratique artistique et leur regard critique sur le monde culturel.
Elle poursuit trois objectifs fondamentaux :
1. Favoriser l’égalité des chances en matière d’accès à la culture
2. Renforcer les liens entre enseignement et création artistique
3. Développer la sensibilité, la créativité, la curiosité et la citoyenneté par la pratique culturelle.
Partenariats et mise en œuvre
L’EAC repose sur une coopération étroite entre l’école, les artistes, les structures culturelles et les collectivités.
Elle se décline à travers :
– les projets d’établissement ou projets artistiques et culturels de territoire (PACTE)
– les classes à PAC, les résidences d’artistes en milieu scolaire, les jumelages ou parcours culturels
– des dispositifs nationaux comme :
– La classe, l’œuvre (Musées et Patrimoine)
– Orchestre à l’école, Chorale à l’école, Théâtre en actes
Pour quels publics ?
L’EAC s’adresse en priorité aux jeunes, de la maternelle au lycée, mais elle peut aussi s’adresser :
– aux étudiants dans l’enseignement supérieur
– aux publics éloignés de la culture (quartiers prioritaires, zones rurales…)
– aux familles, via des actions intergénérationnelles.
Le Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC)
Le PEAC est un outil personnel mis en place par l’Éducation nationale, qui retrace les expériences culturelles vécues par chaque élève durant sa scolarité. Il permet de valoriser ces moments comme partie intégrante de la formation du citoyen.
SNOP
Le Schéma National d’Orientation Pédagogique, est un document de référence élaboré par le ministère de la Culture. Il définit les principes pédagogiques, les objectifs d’apprentissage et les niveaux de formation dans les disciplines artistiques enseignées dans les conservatoires classés (musique, danse, théâtre).
Le SNOP constitue le socle commun à tous les établissements d’enseignement artistique spécialisé qui souhaitent être labellisés (CRC, CRI, CRD, CRR) et classés par l’État. Il permet d’assurer une cohérence nationale des cursus, tout en laissant une marge d’adaptation aux réalités locales.
Objectifs du SNOP
Il vise à :
– Garantir une progression pédagogique structurée et cohérente de l’élève, de l’initiation jusqu’à la professionnalisation
– Harmoniser les cursus entre les établissements, afin de faciliter les parcours et les passerelles
– Assurer l’égalité des chances et une lisibilité des compétences acquises à chaque étape
– Encourager la création, la pratique collective, l’autonomie artistique et la diversité des esthétiques.
Que contient un SNOP ?
Chaque SNOP, par discipline (musique, danse, théâtre), précise :
– L’organisation en cycles (initiation, cycles I à III, cycle spécialisé)
– Les objectifs pédagogiques de chaque cycle
– Les contenus de formation (techniques, culturels, collectifs, transversaux)
– Les modalités d’évaluation et de passage de cycle
– Le rôle des enseignants, des élèves et des équipes pédagogiques
– Les valeurs fondatrices de l’enseignement artistique : exigence, ouverture, plaisir, autonomie, inclusion
Le dernier SNOP a été publié en septembre 2023. Il regroupe la Musique, la Danse et le Théâtre dans le même document. Le précédent, de 2008, était en 3 documents (Musique, Danse et Théâtre).
CHAM – CHAD – CHAT
Les classes à horaires aménagés sont des dispositifs spécifiques proposés par l’Éducation Nationale en partenariat avec des conservatoires classés (CRR, CRD, parfois CRC) ou d’autres établissements artistiques reconnus. Elles permettent aux élèves de suivre une scolarité générale tout en bénéficiant d’un enseignement artistique renforcé dans des disciplines comme la musique, la dans*, ou le théâtre.
CHAM – Classe à Horaires Aménagés Musique
Pour les élèves souhaitant poursuivre une formation musicale sérieuse, tout en suivant une scolarité normale.
– Ouverte à partir du CE1 ou CM1 et jusqu’au*lycée.
– Articulée avec un*conservatoire partenaire, où l’élève suit :
– un cours d’instrument ou de chant
– de la formation musicale
– des pratiques collectives (orchestre, chœur, musique de chambre…).
– Les horaires de l’école ou de l’établissement scolaire sont aménagés pour libérer du temps dédié à la pratique musicale.
Objectif : Permettre un développement artistique soutenu sans rompre le lien avec la scolarité classique.
CHAD – Classe à Horaires Aménagés Danse
Pour les élèves passionnés par la Danse classique, contemporaine ou jazz, souhaitant allier scolarité et formation intensive.
– Ouverte à partir du collège, parfois dès le primaire, selon les structures.
– Organisée en lien avec un Conservatoire à rayonnement départemental ou régional.
– L’élève suit :
– des cours techniques dans une esthétique principale
– du travail corporel complémentaire (improvisation, barre au sol, préparation physique)
– un enseignement culturel et artistique
Objectif : Développer les qualités artistiques, expressives et techniques du danseur, dans un cadre équilibré avec les études générales.
CHAT – Classe à Horaires Aménagés Théâtre
(anciennement appelée CAT)
Pour les élèves montrant un intérêt marqué pour le jeu dramatique, l’interprétation, la création théâtrale.
– Proposée généralement au collège ou au lycée, en partenariat avec un CRR ou CRD disposant d’un département théâtre.
– L’élève suit :
– des cours de jeu, d’improvisation, d’expression corporelle
– un travail vocal
– une formation culturelle autour du théâtre et de la littérature dramatique
– des projets de représentation scénique
Objectif : Initier les élèves aux exigences du théâtre tout en favorisant l’expression de soi, la créativité et la culture littéraire.
Organisation pratique des CHAM, CHAD et CHAT
– L’élève est inscrit simultanément dans un établissement scolaire (école, collège, lycée) et dans un conservatoire partenaire.
– Les emplois du temps sont co-construits pour éviter les chevauchements.
– L’entrée se fait sur dossier + audition ou entretien, pour évaluer la motivation, la sensibilité artistique et le niveau de pratique.
Vous connaissez d’autres acronymes ? N’hésitez pas à m’en parler dans les commentaires.