La batterie a la particularité de ne pas avoir de notes mais des timbres différents.
Pourtant on l’écrit de la même manière qu’une partition de piano.
Les mesures
Notre musique s’écrit, depuis le XIIe siècle, sur une portée composée de 5 lignes.
Une portée
La portée est découpée par des barres de mesures qui définissent un espace temps plus ou moins long selon le nombre de temps et la vitesse d’exécution de ces temps.
Les barres de mesure
Le nombre de temps dans chaque mesure est défini par la signature rythmique (aussi appelée « chiffrage »). Elle se place au début d’un morceau, tant qu’il n’y en a pas d’autre on garde cette signature.
Elle se compose de 2 nombres placés l’un au dessus de l’autre à la manière d’une fraction. Le chiffre du dessus indique le nombre de temps dans chaque mesure. Le chiffre du dessous représente la valeur du temps.
1 = la ronde = 4 temps
2 = la blanche = 2 temps
4 = la noire = 1 temps
8 = la croche = 1/2 temps
16 = la double-croche = 1/4 de temps
32 = la triple-croche = 1/8 de temps
Quelques exemples :
On pourra placer dans cette mesure au maximum 4 noires ou des équivalents.
(1 ronde, 2 blanches, 8 croches, 16 double-croches, etc…)
On pourra placer dans cette mesure au maximum 3 noires ou des équivalents.
(1 blanche pointées, 6 croches, 12 double-croches, etc…)
On pourra placer dans cette mesure au maximum 6 croches ou des équivalents.
(2 noires pointées, 3 noires, etc…)
On pourra placer dans cette mesure au maximum 15 double-croches ou des équivalents.
(5 noires pointées, 7 croches + 1 double-croche, etc…)
L’écriture des notes
Sur un piano, les notes s’écrivent du son le plus grave au plus aigu, de bas en haut sur une portée. Elles ont les noms suivant : do ré mi fa sol la si do
En batterie, c’est le même principe. Chaque position sur la portée équivaut à un son sur la batterie.
On essaye de respecter au maximum les sons graves en bas et aigus en haut de la portée.
À cela on a rajouté des signes pour différencier les différentes cymbales ou son sur la batterie.
Ces signes peuvent varier selon l’auteur et le pays mais en règle générale avant chaque partition il y a le détail des symboles utilisés.
La structure
Tous les morceaux ont une structure comprenant un certain nombre de mesures. En classique, on appellera ça des mouvements. En jazz, on nomme ces différentes parties par des lettres tel que AABA. En musiques actuelles, on parle de couplet, refrain, pont.
Pour faciliter l’écriture et donc la lecture, on utilise des signes de répétition.
On joue 2 fois les mesures entre les 2 barres de reprise
On joue les mesures entre les barres de reprise le nombre de fois indiqué (ici 4 fois)
Reprise avec boite, on joue les mesures dans cet ordre :
1 – 2 – 3 – 4 – 1 – 2 – 3 – 5
puis on passe à la suite
On répète la mesure précédente
On répète les 2 mesures précédentes
Nombre de mesures à compter sans jouer
Lire la batterie sans notions de solfège
Si la partition de batterie est bien faite, vous pourrez la lire sans aucune notions de solfège. Simplement en comptant les temps et graphiquement, en jouant les sons qui tombent en même temps.
Sur un compte régulier, 1 ET 2 ET 3 ET 4 ET, on place la grosse caisse sur le 1 et le 3
puis la caisse claire sur le 2 et le 4
Il est, bien sûr, très recommandé de comprendre ce qu’on joue et de connaitre les différentes figures rythmiques.
De cette façon vous pourrez lire des partitions simples de batterie.
Si vous rencontrez des rythmes plus complexes notamment dans les fills,
vous pouvez consulter l’article sur les variations rythmiques , les principaux rythmes y sont expliqués et joués en audio et video.