Partition Batterie – Bradley Cooper – Black Eyes

« Black Eyes » de Bradley Cooper ouvre le film A Star Is Born (2018) avec une puissance brute et électrisante — un moment inoubliable pour les fans de batterie. Coécrite par Cooper et le musicien Lukas Nelson (fils de Willie Nelson), la chanson a été conçue comme un hymne blues-rock rugueux pour introduire Jackson Maine, le personnage rockstar incarné par Cooper. Très investi dans son rôle, Cooper s’est plongé dans un entraînement vocal et guitaristique des mois avant le tournage. Mais c’est Lukas Nelson et son groupe *Promise of the Real* qui ont apporté l’authenticité musicale. Ensemble, ils ont façonné l’identité sonore de Jackson Maine, et « Black Eyes » fut l’une de leurs premières créations.

Le processus d’écriture a commencé avec la volonté de Cooper de créer quelque chose de sale et vivant — comme si la chanson avait été jouée mille fois dans des bars enfumés. Lukas Nelson a construit l’harmonie et les riffs, pendant que Cooper écrivait les paroles et travaillait son interprétation vocale. L’objectif était d’écrire du point de vue de Jackson : tourmenté, fatigué, mais explosif. Produite par Dave Cobb et Nelson, la chanson capture un son analogique vintage, parfaitement en phase avec la gravité émotionnelle du film.

La batterie dans « Black Eyes » est une force centrale — rugueuse, implacable et primitive. Jouée en live par Anthony LoGerfo (batteur de Promise of the Real), elle frappe comme un marteau, pleine d’ambiance et d’attitude. Le jeu mélange un swing décontracté à une énergie agressive, en parfaite synchro avec le riff de guitare, sans jamais paraître trop lisse. La caisse claire claque avec puissance, et les breaks sont simples mais charnus — pensez à John Bonham en version garage rock. Le son, capté principalement en prises live, donne une intensité brute qui pose d’emblée l’ambiance du film.

« Black Eyes » a été interprétée en direct devant de vraies foules, lors de festivals comme Glastonbury et Stagecoach. Pour préserver le réalisme, le groupe jouait de courts sets de 10 minutes entre les concerts d’autres artistes. Cette énergie est palpable dès la première scène du film, où Cooper chante face à une foule en délire, lancé par une batterie tonitruante.

Pour les amateurs de batterie, « Black Eyes » est une leçon de puissance maîtrisée — il ne s’agit pas de complexité, mais de *feeling*. Chaque coup de baguette sert l’atmosphère, ancrant le chaos intérieur de Jackson Maine avec une précision fracassante.